Sans Papiers.
Sans chichis et autres explications pseudo-pédagogiques alambiquées.
Sans pathos et autres réflexions sur le pourquoi du comment.
Sans détour, sans joliesse, sourires niais et autres actes convenus.
Juste la réalité des faits, une guerre- une déchirure-un exil.
Juste la simplicité des actes, un toit, une école, la vie qui redevient.
Juste l’attachement à un pays, sa culture, ses artistes.
Et puis la loi.
Ne cherchez pas plus loin pour évoquer la guerre, les droits des enfants, l’exil, pour débattre des valeurs de notre pays : tout est dit!
Des vers en plus. Ceux des poètes qu’affectionne Rascal et qui viennent embellir la triste réalité de cette fuite en avant.
Des illustrations qui soulignent le témoignage poignant d’une petite fille.*
Tous les ingrédients de l’univers de Rascal sont présents, je n’arrive pas (encore) à me lasser.
Une question cependant me turlupine… cet album a-t-il attendu son heure avant de paraître?
Sans Papiers, Rascal, Cendrine Genin, Jean-François Martin, Editions Escabelle, 2012.
* Celle qui ressemble étrangement à la petite Antinéa, arrivée du Kosovo il y a quelques années de cela… avant que l’on parle de retour. Une pensée à toi et à ta famille.
Un bel article plein de poésie. Ta dernière question me turlupine… pourquoi cette question sur sa date de parution?