L’ouvre-livres prend la pose#4

 

Sélim

lit

l’Arabe du futur

arabe_c1-hautedef

11178596_10207474438081826_590191741_n

Publicité

Vive les vacances…

Vive les vacances!

Enfin du temps pour lire…..

Le rituel du soir peut-être perturbé pour cause de barbecue avec les voisins, de soirée dansante au cœur du camping ou toute autre raison valable…. Mais trouver un petit moment de douceur dans la journée n’est pas du tout incompatible avec l’esprit vacances et cela pourra peut-être vous sauver la mise si vous n’êtes pas au point côté alimentation du crabe 🙂

***

Un petit album cartonné pour devenir un artiste avec ce que l’on trouve à la plage, à la campagne, à la montagne…. Le land art est à l’honneur dans la collection « P’tit land art ». Et pourquoi ne pas fabriquer son propre recueil de land art durant ce été 2015 ?

98383650_o

Eté, Marc Pouyet, Plume de Carottes, 2013. 9, 90€. Dès 3 ans.

***

Un excellent pied de nez au cahier de vacances ? Pourquoi ne pas opter pour cet album drôle (et aussi pédagogique) qui permet de revoir quelques mécanismes de  lecture avec le professeur (déjanté ) Tagada? Et de rire aussi…..

9782278075003_1_75

La fabuleuse méthode de lecture du professeur Tagada, C.Nicolas, G.Long, Didier Jeunesse, 2013.11, 10€. Dès 6 ans.

***

Les Quiquoi, c’est une bande de copains  qui vit une aventure étrange (des miroirs en retard, des petits monstres monstrueux, des gommages de décors…) tout au long de cet album ….Comment ne pas se reconnaître dans ces personnages drôles et attachants? Alors, plutôt Pétole ou Raoul??

9782330047832

Les Quiquoi et l’étrange maison qui n’en finit pas de grandir, L.Rivelaygue, O.Tallec, Acte Sud Junior, 2015. Dès 6 ans.

***

Envie d’un gros câlin pendant les vacances ? Pas de souci, Nicholas Oldland nous livre un album tout doux, tout moelleux. Un gros ours qui passe son temps à câliner chaque animal qu’il croise en le prenant dans ses grosses pattes velues. Aucun danger…sauf quand un bucheron se présente à l’orée de sa forêt, armé d’une tronçonneuse…..

9782747052696FS

Gros câlin, , Nicolas Oldland, Bayard Jeunesse, 2015. 10, 90€. Dès 3 ans.

***

Le prix sorcières tout-petit 2015 récompense un album surprenant, argenté, à la couverture évidée. Quel été formidable, cet été 2015 empli de découvertes, d’observations, de recherches, de curiosité! Essayez avec vos enfants!

9782745966261-couverture

Le petit curieux, E. Manceau, Milan Jeunesse, 2015. 16, 50 €. Dès 3 ans.

***

Les vacances sont propices aux échanges, aux confidences….On prend le temps …..Petit album au graphisme très naïf, il se présente comme une bulle de douceur , à lire et relire jusqu’à l’user.

9782226315243g

Mon amour, A.Desbordes, P.Martin, Albin Michel Jeunesse, 2015. 9,90€. Dès 6 ans.

***

Les vacances, c’est aussi le temps des questions. On fait des rencontres, on se cherche et parfois on triche. La thématique du genre a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, notamment en littérature pour la jeunesse. Voici ce « petit » roman dont l’équivalent filmique pourrait être « Tomboy ». Un court récit qui se dévore, dans la collection Petite poche de Thierry Magnier, qui montre que rien n’est si simple, le binaire n’existe pas et le masculin-féminin pas si différent, tout compte fait !

1507-2

Charly, Sarah Turoche-Dromery, Thierry Magnier, 2015. 6,10€. Dès 6 ans.

***

Pour les plus grands, on pourra laisser place au mystère en suivant les aventures de Lucas, qui va profiter de ses vacances pour comprendre pourquoi son grand-oncle, un personnage obscur, a disparu pendant la Seconde guerre mondiale. Un récit qui rend les vacances excitantes, invitant le lecteur à mêler lecture et jeu de piste.

lucas

Lucas et les machines extraordinaires, Lissa Evans, Bayard, 2015. 13,90€. À partir de 9/10 ans.

***

Et si vous aimez vraiment les mystères, les récits à suspense qui vous font frissonner sous la tente, alors que dehors les bruits de la nature et de la nuit vous narguent, pas de souci. Mathieu Robin s’occupe de tout ! Ce réalisateur-auteur nous avait déjà séduit avec son « Pensée assise » (court-métrage et roman) juste et poignant. Ici encore, le héros, Marcus, ne nous laissera pas insensible.

1507-1

Ses griffes et ses crocs, Mathieu Robin, Actes sud junior, 2015. 13€. À partir de 13 ans.

***

Pour les plus grands, les ados, « les vrais de vrai », chez E. Lockhart c’est aussi une intrigue d’été, où là encore secret-secret… C’est peut-être de saison ??? Le moment des vacances, celui des confidences, de la détente, des vérités. Tout est possible comme dévoiler et partager un mensonge qui lie étroitement quatre adolescents. On a hâte de le finir, ce roman…

1507-3

Nous les menteurs, E. Lockhart, Gallimard jeunesse, 2015. 14,50€. À partir de 13/14 ans.

***

Pour les ados, si vous n’aviez pas encore lu ces quelques romans, BD… dont le décor est également les vacances, l’été… c’est l’occasion d’en profiter !

Romans

Comment (bien) rater ses vacances, Anne Percin, Du Rouergue, 2010. (les débuts hilarants de Maxime qui va rester chez sa mamie pendant les vacances, pensant être peinard alors que la vie n’est pas un fleuve si tranquille…)

Rendez-vous en septembre, Anne Vantal, Gallimard, 2013. (comment les vacances font que onze lycéens se retrouvent, en septembre, plus tout à fait les mêmes, un peu différents…)

Mon été mortel, Jack Gantos, Les Grandes personnes, 2013. (succulent, déjà présenté dans l’OL)

Tes seins tombent, Susie Morgenstern, Actes sud junior, 2010. (un récit tendre et drôle d’un auteur phare de la Lije. Une grand-mère et sa petite-fille sont amenées à partager leurs vacances et à se découvrir…)

Azami, le coeur en deux, Marc et Isabel Cantin, Nathan, 2012. (une découverte culturelle un peu inversée puisque l’héroïne est japonaise et va découvrir Paris et les français)

Un papillon sauvage, Joëlle Ecormier, Océan éditions, 2011. (et si une seule lecture, celle d’un livre, pouvait changer notre vie ? C’est ce qui arrive au héros de ce roman à qui on oblige de fréquenter la bibliothèque pendant les vacances. L’horreur … et pourtant !)

BD

520 km, Max de Radiguès, Sarbacane 2012.

Frangins, Max de Radiguès, Sarbacane, 2011. (oui on aime bien cet auteur…)

Gauguin : deux voyages à Tahiti, Li-An et Laurence Croix, Vents d’Ouest, 2010. (pour découvrir la vie et les paysages d’inspiration du peintre)

Silver spoon, la cuillère d’argent T3, Hiromu Arakawa, Kurokawa, 2013. (si vous ne connaissez pas encore les histoires hilarantes de Yugo, élève en lycée agricole, qui découvre le monde de la campagne et des animaux)

Des road-movies sympas

Voyage à trois, Deborah Gambetta, Gallimard, 2004. (pas tout récent, récent, mais une belle histoire d’amitié, de rencontres, de quête de soi)

Au bout du voyage, Meg Rosoff, Albin Michel, 2014. (un peu moins « vieux » et une jolie relation entre un père et sa fille qui pensent bien se connaître, à part quelques petits secrets cachés)

Plage, transat, lunettes de soleil, crème solaire, doigts de pieds en éventail, bras à l’équerre et mains déjà bien occupés.

Vous êtes prêts !

1, 2, 3 lisez !

Duo de lectures d’enfance

Parce que l’Ouvre-livres se veut un espace de partage, je vous propose pour clore cette année 2014  deux témoignages de lectures d’enfance.

J’en profite, au nom des Ouvre-blogueuses,  pour vous souhaiter une belle soirée pour accueillir 2015! Demain seulement sera le temps des résolutions!! 😉

les-aventures-de-tintin---tintin-au-tibet-1243262

La première fois que j’ai ouvert un Tintin, je devais avoir environ 6 ans, donc un  peu jeune, mais j’étais clouée au lit par des rhumatismes articulaires aigus .Une amie de mes parents , désireuse de se débarrasser des bandes dessinées de son fils devenu adulte, me donna toute sa collection ! Depuis, les aventures de Tintin m’ont toujours passionnée,  et régulièrement je lis au hasard une de ses aventures pour me détendre.
Parmi toute la collection, une aventure me captive plus particulièrement : Tintin au Tibet .Comme tous les autres Tintin,  celui-ci a été écrit et dessiné par Hergé fin des années 1950.
On retrouve évidemment Tintin , le capitaine Haddock , le professeur Tournesol présent au- début de l’histoire .
Je suis toujours captivée par la recherche entêtée de Tintin ,  aidé par le capitaine Haddock,  de son jeune ami Tchang dans les hautes montagnes de l’Himalaya. Ce récit apportait une certaine poésie, on quittait le monde des méchants, Tintin enfin devenait sentimentalement « humain » et quittait son image un peu lisse de reporter .Le capitaine Haddock,qui a toujours eu ma préférence car il me faisait rire et savait m’émouvoir, donnait une leçon de grand courage (il veut couper la corde qui le retient à Tintin pour lui sauver la vie ) et présente tous les aspects de l’être humain : tantôt généreux, sentimental, tantôt faible, grossier etc…… et puis les dessins, les images de ces montagnes avec l’histoire de l’avion écrasé, de Tchang et du Yéti. Avec du recul, Hergé a su mélanger dans son œuvre réalisme  véracité et légende : l’ avion écrasé fait penser au crash des avions indiens au dessus du massif du Mont Blanc dans les années 1950 , le Yéti tout comme le monstre du Loch Ness est une légende qui nous fascine : quelle est la part de vrai, de faux ? Tous les personnages de l’histoire pourraient être l’un de nous avec nos forces et faiblesses.
Voilà pour résumer pourquoi ce livre continue de m’émouvoir ; il n’a pas vieilli ainsi que d’autres récits de Tintin toujours d’actualité.                                                                                                 Nathalie.
***
18580518_2675008
Je ne pensais pas le retrouver, ne l’ayant jamais recroisé sur mon chemin de lectrice.
En fait, il existe bel et bien. Dernière publication en 2009.  Quelle joie de revoir sa couverture!
Quand je fouille mes souvenirs d ‘écolière, c’est le premier livre auquel je pense… Je sais que je l’ai toujours porté en moi, et j’y ai souvent repensé. Un peu comme à un ami d’enfance qui nous aurait dévoilé des mystères, fait grandir, ouvert de nouveaux horizons, donné des clefs pour comprendre le monde.
Ce livre s’intitule  » Grégoire, petit paysan du Moyen Âge », de Charles de la Roncière,  aux éditions du Père Castor.
Je ne l’ai jamais feuilleté depuis l’époque où je l’ai découvert, suite à un prêt de classe en CE 2, c’est à dire depuis plus de 30 ans.
Ce livre m’a alors transporté dans un monde mystérieux pour moi, au temps du Moyen Âge, dans une famille de paysans, au cœur d’un village de Champagne. Je pense ni plus ni moins que mon plaisir de lire est né là, quelque part dans les pages de ce livre.
Aujourd’hui, j’ai 44 ans, je suis professeur des Ecoles dans une classe de CM1/CM2 et je vais bien vite commander cet album pour le faire partager à mes élèves, mais aussi à mes deux enfants. Tant pis s’ils sont grands! Nous verrons bien si la magie opère…                                                                                      Laurence.
                   .

Attention un MDR peut en cacher un autre…

Oui je sais, elle est facile ! Mais je n’ai pas pu résister. Que voulez-vous, j’aime les raccourcis et la simplicité. J’espère donc que Max de Radiguès (MDR) ne m’en voudra pas pour ce petit sigle-jeu de mot plutôt facile et discutable. Lol ! J’arrête.

Bref, en tout cas, comme il y a les tubes musicaux de l’été, je trouve qu’on devrait aussi parler des albums BD de l’été. Ceux qu’on a plaisir à lire quand il fait beau, qu’il fait chaud et quand un air de vacances nous titille sérieusement. « 520 km » et « Frangins » de Max de Radiguès feraient partie de cela.

Et puis, dans « Frangins » et « 520 km », c’est que Max de Radiguès traite de sujets de société – l’air de rien – et pourtant ça touche, ça fait mouche. Et vous l’avez compris, l’arrière-plan, le décor ce sont les vacances, le temps du possible, du réalisable.

Frangins - Max de Radiguès - 1ère de couverture

Frangins – Max de Radiguès – 1ère de couverture

Dans « Frangins« , Hugo et Michel vont devoir se supporter le temps de quelques jours passés à Bondole. Se supporter, car Hugo et Michel sont comme on dit, quasi-frères, imposés par une famille recomposée. Ils ne se trouvent aucun point en commun. L’un est considéré comme un intello-binoclard et l’autre comme un rebelle, un vantard. Ca a de quoi être explosif. Pourtant, partis tous deux à l’aventure, explorant les alentours de la maison de vacances, ils se retrouvent bloqués dans une carrière. Pendant cette période de doute et de fragilité, les masques tombent. Hugo et Michel se découvrent enfin.

Frangins - Max de Radiguès - p. 77

Frangins – Max de Radiguès – p. 77

Dans « 520 km« , c’est l’amour qui motive notre jeune héros, Simon.

520 km - Max de Radiguès - 1ère de couverture

520 km – Max de Radiguès – 1ère de couverture

Il décide de fuguer, pour rejoindre sa copine à Montpellier. Sur la route, il fera de belles rencontres, un marginal qui se donne le nom de « Jack London », Alex et son papa Anton. Il se fera aussi des frayeurs, se posera des tas de questions. Pour Simon, ce sera l’été de la liberté, de l’amitié, de quelques premières fois – ben oui comme boire son 1er café – et celui de la maturité.

520 km - Max de Radiguès - p. 25

520 km – Max de Radiguès – p. 25

Alors, si on voulait théoriser, décrypter, on pourrait dire que dans les récits de Max de Radiguès, il y a un « faire-grandir ». Ce sont des récits de formation, d’apprentissage, qui amènent à l’affirmation de soi, à l’acceptation. Mais comme c’est l’été, je dirai aussi que ces histoires subliment les vacances. Le moment idéal où on se pause, mais aussi on ose, celui des rencontres enrichissantes et pourquoi pas des remises en question. (waouh ça ramène un peu en arrière tout ça…)

« Frangins » et « 520 km« , je vous l’assure, ce sont des lectures spéciales PSP, Plage-Soleil-Parasol, et sérénité. Pour n’importe quel ado, à partir de 12 ans et plus. A mettre dans toutes les bibliothèques, les CDI et les sacs de plage…

Frangins, Max de Radiguès, Sarbacane, 2011, 108 p. 12,50 €

520 km, Max de Radiguès, Sarbacane, 2012, 60 p., 12,90 €

Je procrastine, tu procrastines,… nous procrastinons !

"Un peu de bois et d'acier", 1ère de couverture

« Un peu de bois et d’acier », 1ère de couverture

Au-delà de ce titre plutôt clin d’oeil pour mes copines de la DT, se cache un très bel ouvrage, mon grand coup de coeur BD de ce début d’année. C’est simple, ce livre m’a tellement plu que je ne sais même pas par où commencer mon post. « Un peu de bois et d’acier » parle sans doute de procrastination, mais surtout d’oisiveté, voire de béatitude. Comment ne pas vouloir se poser, se re-poser, contempler et profiter quand le sujet d’un livre est un banc public. Je fais partie de ceux (et nous sommes nombreux) qui aiment donner une âme aux objets, une histoire et pour qui chiner c’est plus que passionnant. C’est L’Aventure ! Alors quand Chabouté nous propose de prendre le temps, d’être partiellement un lecteur, encore plus un voyeur et de réaliser ce que peut être la vie d’un banc, j’adhère à 100%

Dans un jardin public, sous un arbre, un Banc. Il est le spectateur de nos vies, l’îlot salvateur, le « confident ». Il est aussi la victime du chien qui urine, du skateur qui le néglige, des amoureux qui le gravent. Inlassablement, il supporte nos humeurs, nos pieds, nos séants. Il traverse les jours, les nuits, les saisons. Dans l’indifférence, il est au coeur de la vie. Il assiste aux premiers pas d’un enfant, aux rencontres fortuites mais pas tant…, aux injustices, et à de multiples moments qui passent. Il confronte les générations, les classes sociales, les différences. Il est l’ami du SDF, de la vieille dame qui s’essouffle, du sportif qui s’étire, des jeunes qui glandouillent. Oui c’est tout cela un banc !

"Un peu de bois et d'acier", p. 211

« Un peu de bois et d’acier », p. 211

Avec un dessin en noir et blanc, Chabouté nous montre aussi des histoires et des leçons de vie. Oui, le gardien du jardin et le SDF peuvent être amis. Oui, le skate, ça peut être dangereux. Oui, la vie peut être légère – à l’image du ballon qui soulève le banc – joyeuse, mais aussi grave et triste comme l’absence, la maladie, le deuil. Avec ses personnages, l’auteur nous raconte des histoires parallèles, qui s’interfèrent ou pas. Et puis il y a des allusions, des situations que l’on ne croit adressées qu’à nous (la vente du lampadaire style leboncoin, l’ado qui a honte de montrer qu’il aime lire…) et traitées avec tant de réalisme mais aussi de poésie et d’humour. Et puis il y a la fin. Malgré sa solidité, sa fidélité, le banc a fait son temps… Des gens, urbanistes peut-être, décideurs sûrement vont le remplacer, mettre « quelque chose » de moderne à la place. Le banc devient un encombrant. Et on se demande si après on a la chance d’avoir une autre vie, une « nouvelle » vie ?

« Un peu de bois et d’acier » n’est certes pas pour nos petits lecteurs. Il va plaire aux ados, lycéens, voire jeunes adultes. Sans texte, c’est au lecteur de créer des histoires, des raisons, de futurs aboutissements. Chabouté joue avec nous, laissant parfois libre cours à notre imagination, parfois la guidant. Il y a des apparitions de personnages, des disparitions, des réapparitions. On se surprend à retourner au début du livre, à sourire, à se satisfaire. Le début devient une fin et inversement. La vie ?

C’est une BD à proposer à « nos » jeunes car le point de vue de l’auteur est plein de justesse et de sensibilité. C’est un récit-miroir, qui nous renvoie nos choix, nos attitudes, et parfois nos lâchetés. Il nous interpelle, nous bouscule. Et puis surtout, « Un peu de bois et d’acier » nous apprend à s’arrêter, à contempler, à s’intéresser. En définitive, on se laisse aller. On est saisi, emporté jusqu’à se demander : « mais un banc, c’est presque vivant…??? »

Juste "Un peu de bois et d'acier" !

Juste « Un peu de bois et d’acier » !

« Un peu de bois et d’acier », Chabouté, Vents d’Ouest – 30 €