Alzheimer, et si on arrêtait d’oublier ?

Chaque 21 septembre, c’est la Journée Mondiale de la maladie d’Alzheimer, l’occasion de vous présenter cette semaine quelques ouvrages – documentaires, romans, BD – qui traitent de ce sujet soit avec pédagogie, objectivité, mais aussi avec pudeur, sensibilité, réalité.

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À savoir qu’il existe de plus en plus de livres sur la maladie d’Alzheimer et qu’il ne serait pas possible, voire pas sérieux, de tous vous les exposer. Que ceux qui ne font pas partie de cette chronique n’en soient pas offusqués… D’ailleurs vous trouverez nombre de bibliographies sur Internet aussi intéressantes les unes que les autres. Sachez que dans les sélections du prix Chronos de littérature, la maladie d’Alzheimer est un thème qui revient souvent et qui fait d’ailleurs l’objet d’une biblio à consulter par ici :

http://www.prix-chronos.org/thematique/livres/bibliographie-alzheimer/

Bien revenons à ce qui nous préoccupe aujourd’hui ! Car ce qui est à remarquer, c’est que la littérature de jeunesse s’empare de nouveau d’un sujet de société, permettant de l’expliquer, de le vulgariser et de sensibiliser. Ici, nous vous présenterons ce qui existe pour les jeunes lecteurs à partir de 9/10 ans jusqu’aux plus grands. Chacun aura alors tout loisir de découvrir cette maladie particulière, de manière différente, tantôt par les dessins, tantôt par les écrits, tantôt concomitant. Certains de ces livres permettront de combler nos curiosités, d’autres encourageront les familles à discuter, à poser des mots, et peut-être même à supporter.

Documentaires

Pour les plus jeunes, « Alzheimer : parlons-en ! » est un petit documentaire très illustré qui présente de manière simple et même ludique cette maladie (oui c’est possible !). Structuré en 5 parties, on y apprend comment reconnaître les signes annonciateurs de la maladie, quelle est-elle exactement et comment elle agit sur la mémoire et le cerveau, comment peut-on la détecter et la soigner, comment est-elle prise en charge selon certains pays. Jeux, quiz mais aussi glossaire permettent de traiter largement le sujet sans s’ennuyer.

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Alzheimer : parlons-en !, du Pr Jean-François Dartigues, Dr Agnès Hémar et Patricia Marini. Illustrations d’Aurélien Boudault. Gulf Stream, 2013. 10,50€

Pour les plus grands, un incontournable des essentiels Milan (bien qu’il semble ne plus faire partie de leur catalogue ?), « La maladie d’Alzheimer » pour approfondir le sujet, en insistant davantage sur la notion de « maladie de la communication ».

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La maladie d’Alzheimer, de Georges Lambert. Milan, « Les essentiels », 2006.

Romans

Sans détailler, je vous présente de nombreux romans sur le sujet, qui abordent de manière plus ou moins différente la thématique. Certains soulignent à juste titre que cette maladie ne touche pas que des personnes âgées. D’autres mettront en avant l’amitié, la solidarité inter-générationnelle comme un clin d’oeil aux futurs aidants et rappelant l’importance de l’entourage dans l’accompagnement de cette maladie.

Des titres comme « Mamie mémoire » d’Hervé Jaouen ont été réédités (passant de la collection Page blanche à Scripto) ou comme « Momo, petit prince des bleuets« . Pour d’autres (si je ne me trompe pas) comme « Les volets clos » ce n’est pas le cas et pourtant ce récit, lui, ne vieillit absolument pas.

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En rédigeant cet article, je découvre aussi deux autres romans – pas encore lus, mais ça ne saurait tarder – dont je vous parle quand même. En effet, leurs auteures sont des « plumes » sûres de la littérature jeunesse (à mon humble avis en tout cas). Donc il n’y a pas de raison… et puis cela appellera vos lectures et vos appréciations.

Il s’agit de « L’été des pas perdus » de Rachel Hausfater. Flammarion, « Tribal », mai 2015. (Dont la couverture est superbement illustrée)

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et de « La fille qui avait deux ombres » de Sigrid Baffert. L’École des loisirs, « Médium », mars 2015. (Enfin l’EL aux couvertures modernisées !)

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Romans graphiques, BD, images animées

Quand j’ai découvert « Rides » de Paco Roca, j’ai tout de suite adhéré. En effet, on suit le personnage d’Ernest qui vient d’être tout récemment admis en EHPAD (nos « anciennes » maisons de retraite) ne pouvant plus rester seul chez lui. Il y fera la connaissance d’Emile et d’autres résidants sympathiques, parfois déments, en tout cas vieillissants. Et puis, au fil du récit, on comprend que la maladie s’installe insidieusement. Ernest se retrouvera assez vite avec « La tête en l’air« , d’où le titre du film d’animation d’Ignacio Ferreras, adapté de cette bande-dessinée. Pour en voir la bande-annonce, par ici, il faut cliquer : http://www.dailymotion.com/video/xx31nd_la-tete-en-l-air-bande-annonce-du-film_shortfilms

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« Rides« , de Paco Roca. Delcourt, « Mirages », mars 2007.

Les trois prochaines BD sont plutôt à proposer à des lecteurs adolescents, à partir de 14/15 ans. Le sujet y est traité de manière plus touchante, voire déroutante… exigeant un certain recul et pas mal de discernement.

Dans « Little Joséphine« , Valérie Villieu témoigne. Infirmière à domicile, elle raconte à travers le personnage de Joséphine, la maladie d’Alzheimer. Comment elle s’installe ? Comment gérer ? Comment soigner… ou pas ? Raphaël Sarfati traduit en images cette histoire, relevant très justement l’arrivée de la maladie, ses effets (comme ces notions de vide et de puzzles incomplets qui reviennent régulièrement) mais également l’impuissance des professionnels de santé. À la fin du récit, nous en sommes au même point que Valérie : Vidés ! Pris d’empathie, nous aussi nous aurions aimé aider davantage Joséphine.

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« Little Joséphine… et le vide se répète« , de Raphaël Sarfati et Valérie Villieu. La boîte à bulles, « Contre coeur », 2012. 17€ (Prix du jury oecuménique de la BD – Angoulême 2013)

« Le Grand désordre » commence ainsi : « Je n’ai jamais eu bonne mémoire. Aussi, quand on diagnostiqua la maladie d’Alzheimer à ma mère, je sus que je devais garder une trace écrite de ce qui arrivait, à elle et à notre famille. Je voulais avoir plus tard la possibilité de me pencher sur ces notes pour me souvenir de tous ces moments de folie, de beauté et de tragédie, sans en perdre un seul. » Sarah Leavitt, sans tricher, sans cacher, sans tergiverser se livre. Elle nous raconte une histoire, celle de sa maman Midge, malade dès l’âge de 52 ans. Celle de sa famille touchée, attristée mais tellement aimante. Ce graphic memoir (des mémoires sous forme de BD) comme le désigne l’auteur elle-même nous fait vivre l’arrivée de la maladie dans une famille et le bouleversement. Une maladie pas si individuelle, tout compte fait… Tout y est recueilli. La violence du diagnostic suivi des comportements incongrus, des incompréhensions, des trous de mémoire, des aberrations et de la diminution. Un récit fortement documenté, qui pas à pas, nous emmène un peu plus en Alzheimer.

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« Le Grand désordre : ALzheimer, ma mère et moi« , Sarah Leavitt. Steinkis, 2014. 18€

Et puis, il y a aussi « Ceux qui me restent« , un « voyage en Alzheimer » comme nous annonce la quatrième de couverture. L’histoire d’Aurélie, une jeune femme, qui a perdu très jeune sa maman et qui depuis a des relations conflictuelles avec Florent, son papa. Mais celui-ci est désormais malade, parfois incapable de se rappeler, de se souvenir de sa fille et qui pourtant voudrait tant la « retrouver » et que tout soit pardonné. À coups de flashback, le récit se déroule alternant les séparations et les retrouvailles. Un rythme un peu suffoquant nous imposant la rapide évolution de la maladie et l’urgence de se quitter sans ne rien regretter. Les dessins sont émouvants et les couleurs reflétent correctement les différents états de Florent : entre grisaille des souvenirs confus, presque oubliés et luminosité de la mémoire fragilement retrouvée.

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« Ceux qui me restent » de Damien Marie & Laurent Bonneau. Bamboo, « Grand angle », 2014. 22€

Pour finir, côté album, un titre, un seul car c’est comme ça 😉 et qu’il fût le coup de coeur d’Isa, une autre Ouvre-livreuse !

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« Très vieux Monsieur« , d’Adeline Yzac et d’Eva Offredo est un magnifique album déjà présenté dans l’OL. Vous pourrez retrouver sa présentation par ici : https://ouvrelivres.wordpress.com/2012/01/28/tres-vieux-monsieur/

« Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je me sens rien« 

mots d’une patiente, ce matin, allongée sur son lit –

Valérie Villieu

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Le Master du Mans est-il fait pour vous ?

Chers lecteurs et lectrices qui vous interrogez sur votre capacité et votre envie de suivre le Master LIJE du Mans sachez que nous vous comprenons !

Nous même avons toutes tergiversé avant de nous lancer dans cette épuisante, mais merveilleuse aventure en 2011…

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C’est nous en tout(es) petit(es) le matin des partiels… Le jour où, enfin, on s’est connues « en vrai » !

Très régulièrement nous recevons des mails nous demandant ce que l’on a pensé du Master. Plutôt que de ressasser les mêmes avis (et en plus ne même pas toujours avoir un petit merci en retour), voici un article pour répondre à vos questions. Bien sûr vous pouvez toujours nous solliciter si d’aventure il ne correspondait pas à vos attentes.

Bien que nous soyons plus d’une dizaine à animer ce blog, nous partageons le même ressenti à propos de ce master qui nous a fait faire le grand huit des émotions (pendant 1 an, 2 ans ou 3 ans selon nos cas).

Parfois nous étions en phase de « la danse de la joie » (expression de notre Cricri)  !danse joieD’autres fois on n’en finissait plus de dégringoler de désespoir : « Je vais JAMAIS y arriver les filles, ce soir j’abandonne pour de bon. »

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Jusqu’à finir par être complètement raplapla :

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Ce master est résolument exigeant. Ce n’est pas parce que la formation est à distance que le diplôme qui l’accompagne est au rabais… Il faut dès le début faire une  bonne réserve de persévérance (et de post-it).

postit(Ci-dessus les post-it d’Isa et le livre de Mme Prince, professeur du master dont nous avons apprécié le cours. Mais attention ! Se munir d’un dictionnaire littéraire est conseillé car le chouette vocabulaire de Nathalie Prince était parfois « au dessus de nos capacités » )

Mais patience, persévérance et post-it ne suffiront peut-être pas pour finir l’année en beauté. Il faudra aussi compter sur une idée de génie pour le mémoire… Trouver un sujet intéressant, (pas déjà abordé cent fois), un professeur sympathique (liste sur demande, lol !) qui voudra vous accompagner, mettre au point un corpus, une bibliographie, un plan, une PROBLÉMATIQUE (le mot en lui-même annonce déjà bien des soucis…) etc, etc…

Bon, pour tout vous dire, c’est LE problème ce satané mémoire mais quand vous en viendrez à bout, une immense fierté  vous envahira. Quand j’ai eu fini, j’étais tellement HEU-REU-SE (et ma directrice  avec), que je l’ai pris en photo…

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(Ci-dessus mon mémoire, ma nappe à pois et ma fierté qu’on ne voit pas.) En fait, en vrai, ce n’est jamais fini un mémoire mais il faut bien s’arrêter un jour…

Le mémoire c’est LE TRUC sur lequel il faut tout miser because le « coeff » élevé… Attention, je vous vois venir ! On ne vous conseille pas pour autant de ne pas faire les devoirs, ni de faire l’impasse sur les partiels ! Pour vous donner une idée, une dissertation de M1 c’est dans les 9-12 pages (police de caractère 12 en moyenne)… Ça fait très long (surtout si le sujet vous emballe moyen).

Alors, des fois, souvent, tout le temps en fait, on voulait abandonner. A tour de rôle. On a toutes dit STOP plus d’une fois, on a toutes pleuré ; mais bon sang qu’est-ce qu’on a ri, aussi !

On a bu plein de cafés sur facebook, on a liké, poké, pleuré en virtuel.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA(Ma tasse à café de l’époque, cassée depuis. La nappe a changé aussi, si ça vous intéresse). Un jour, j’étais très vexée par ma directrice de mémoire -qui a un humour qu’on ne comprend pas forcément au début, et elle m’avait conseillé de boire un chocolat chaud. Ça changeait du café avec les copines. Et quand on avait une petite faim, une crêpe n’était pas de refus…

galette

Avec les copines quand on devenait zinzins, abasourdies de devoirs et de lectures, on faisait des batailles de bureau mal rangés… Avec le recul, je constate qu’on avait tout de même du temps à perdre.

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Bureau d’Isa vs bureau de Cricri (oui, on a des petits noms…)

Quand j’y repense, on avait même le temps de fantasmer…

 

fantasme

Est-ce nécessaire de le présenter ???

Je ne sais plus laquelle de nous a eu l’idée de monter un groupe sur facebook. Ce n’est pas moi, parce qu’à l’époque j’étais même pas encore facebookée… En tout cas c’est l’idée qui nous a toutes sauvées. Réussir ce Master seul dans son coin, c’est peut-être possible (gros doute), mais je n’y serais pas arrivée.

Après le virtuel, le réel ! Nous avons crées de nombreuses occasions de nous retrouver en chair et en os. On a fait le tour de France des salons du livre jeunesse, on a accroché des expos, rencontré/interviewé des auteurs etc…

Et ça c’est vraiment le top !

 

stpaul salon albi

villeurbanne

 SAINT PAUL TROIS CHÂTEAUX, ALBI ET VILLEURBANNE

Pendant que certaines accrochaient des tableaux d’une de nos idoles, (Emmanuelle Houdart), d’autres rencontraient une autre de nos idoles : Kitty Crowther.

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kitty

Il y a même une veinarde qui a rencontré Marcel… marcel

Mais je ne sais pas si elle lui a demandé pourquoi ses chaussettes sont dépareillées ?

Donc, si vous vous demandez toujours si ce MASTER est fait pour vous, voici ici quelques réponses déjà envoyées par les unes et les autres aux questions posées à ce propos (à partir de maintenant, c’est sérieux).

Les bons conseils d’Émilie :

– « Comme vous l’avez lu sur le blog, nous sommes un groupe d’anciennes étudiantes du master LIJE du Mans, chacune avec un profil différent: libraire, enseignante, bibliothécaire en bib municipale ou en comité d’entreprise, documentaliste ou tout simplement en poursuite d’études…
En effet, le master du Mans propose lui, un tronc commun en 1ère année et 3 parcours en 2nde année: enseignement, édition-librairie ou bibliothèque. Mais il a surtout la particularité de se faire à distance, ce qui implique un investissement personnel conséquent, surtout si vous devez travailler en parallèle. Si les enseignants chargés des cours sont des références voire des pointures dans la sphère de la littérature jeunesse et que les cours sont très intéressants (le programme détaillé des cours est en ligne sur le site), il faut dire que la distance (on ne se déplace à l’université que pour les épreuves) et le système de suivi du travail des étudiants (par le biais d’une plateforme sur internet uniquement ou ponctuellement par mails) ainsi que la charge de travail (un mémoire de recherche en M1 + un mémoire pro en M2 en + des partiels) demandent une motivation certaine!
 
Nous vous conseillons donc de passer en revue toutes les formations « littérature jeunesse » au vu de votre projet professionnel, si vous êtes en reconversion, en poursuite d’études ou bien déjà en poste pour approfondir certains pans de votre métier.
J’étais en poursuite d’études (après des études d’arts appliqués et une licence de lettres modernes) et souhaitais suivre cette formation afin de devenir bibliothécaire, j’ai donc également suivi le M2 pro parcours « bibliothèque ». Ma première question est, si tu changes d’orientation professionnelle, as-tu déjà une idée d’une ou d’autres professions autour de la littérature jeunesse qui t’intéressent?cela me paraît essentiel… En ce qui me concerne, initialement, je m’orientais vers le professorat des écoles mais le master m’a permis de découvrir que ce qui me plaisait avant tout était la médiation vers le jeune public des livres et que travailler en secteur jeunesse de bibliothèque correspondrait davantage à mes aspirations.
A propos du rythme et de la charge de travail, sache (sans vouloir te décourager!), que la formation est exigeante, demande beaucoup d’autonomie, de rigueur et d’investissement. Je travaillais à mi-temps en tant qu’assistante d’éducation dans un lycée (1 nuit à l’internat + 1 journée en vie solaire) les 2 années du master pour financer mes études, ce qui me ménageait une partie de mon emploi du temps pour les cours, les déplacements et nombreuses recherches à faire dans diverses bibliothèques (vu mon lieu de vie, je devais être abonnée à plusieurs bibs parfois lointaines), les devoirs à rendre, les rencontres d’auteurs/salons du livre/conférences intéressantes auxquelles on incite fortement à assister, le mémoire à préparer (un mémoire de recherche en M1 + un mémoire professionnel en M2) etc.
Étant donné que la formation est à distance, on se déplace pour certains examens au Mans mais les cours sont diffusés en ligne sur une plate forme, il existe des forums où échanger avec les autres étudiants mais pour moi (et pour mes collègues Ouvre-blogueuses), c’est là le défaut majeur de la formation, le système est laborieux, les enseignants pas toujours réactifs aux questions des étudiants, les retours & corrections après les devoirs pas toujours à la hauteur… C’est à toi de te gérer, d’organiser ton emploi du temps (ton boulot si tu travailles, le master, tes taches ménagères, ta vie de famille, ton couple et tes enfants)…Il y a eu pour chacune de nous de durs moments, des doutes, on a eu envie d’abandonner aussi parfois mais notre groupe soudé a fait  une belle part dans notre réussite. C’est important d’être entourée, de te savoir soutenue par ta famille, ton conjoint… Pour autant, ça a été d’une grande richesse pour moi: intellectuelle bien sur avec des cours géniaux, des rencontres d’auteurs et des lectures passionnantes, humaine (la rencontre de mes collègues issues de profils très variés – documentaliste, libraire, enseignante, atsem, étudiante, musicienne etc – , professionnelle (j’ai travaillé plus de 2 ans dans la bibliothèque où j’ai effectué mon stage de M2 et j’ai forgé là le gros de mon expérience professionnelle)…Ce master c’est les montagnes russes, des hauts et des bas à longueur de temps mais d’un enrichissement inestimable!
Les bons conseils de Sandrine :
– Inscrites en M1, promo 2010, nous avons surtout bénéficié d’une bonne ambiance, d’une bonne dynamique (ce qui n’est pas le cas tous les ans). Certaines ont commencé à s’entraider puis en ont attrapées d’autres au passage ! C’est ainsi que ce groupe est né.
Mais habituellement, la plateforme moodle et le forum, ce sont de trop malheureux et nombreux silences qui enlèvent à cette chouette expérience un peu d’humain, de pétillant. Cela manque de modérateur, d’ « animateur » dont le travail serait de répondre aux questions, de rassurer les angoisses, d’encourager à participer, à partager.  Nous sommes aussi – la bande de l’Ouvre-Livres – la preuve qu’un autre choix est possible. Celui de se rencontrer vraiment, dans la vraie vie, de maintenir le contact, d’utiliser d’autres moyens de communication (Moodle n’a pas le monopole), et en ce qui nous concerne de papoter, d’échanger,… sur ce genre qui nous passionne grandement, les unes et les autres, la littérature pour la jeunesse. Il ne faut pas rester seul(e) dans son « coin ».
Pour le mémoire, je ne suis sûrement pas bien placée pour te donner des conseils, puisque je ne l’ai validé que la seconde année. En reprise d’études, cet exercice me paniquait, me « sclérosait » même… Et puis, petit à petit, les choses se dénouent. Dès que l’idée générale, la problématique, le plan se dessinent dans ton esprit, l’écriture coule presque tout naturellement. Ce serait te mentir que de dire que c’est en fait facile. Mais d’expérience, je peux surtout te dire qu’il ne faut pas hésiter à se lancer, à y aller (tout le contraire de moi, en fait !), à avancer même si ensuite il faut reprendre, couper, élaguer…
Les bons conseils de Gaëlle (en plus de tout l’article !) :
– Ce master c’est vraiment quitte ou double car bcp abandonnent en cours de route (plus de la moitié d’après mes souvenirs du nombre que nous étions aux partiels). Réfléchis bien à tes motivations, il existe d’autres formations peut-être moins contraignantes si tu veux te réorienter en bibliothèque ou librairie.
Le problème du Master à distance c’est qu’on part en se disant c’est cool je vais bosser chez moi à mon rythme et qu’au final on est bien seul et débordé malgré tout. Tout dépend aussi du temps que tu auras à y consacrer. c’est plus compliqué avec une famille et un boulot qu’en poursuite d’études.
Mon conseil si tu te lances là-dedans c’est d’avoir déjà bien réfléchi à ton sujet de mémoire,à une  problématique etc… Car gérer le mémoire et les cours la même année c’est très compliqué surtout s’il y a un boulot et une famille avec ! Pour autant ce n’est pas infaisable, la preuve, on l’a fait !

Voilà, chers fans de LIJE en plein questionnement, ce que nous pouvons vous dire de « notre » master, comment nous l’avons vécu et vaincu. Nous espérons que cet article vous aidera à vous décider et nous restons à votre disposition pour des questions plus précises (par mail) !

Et comme on est un peu dingues on se lance cette année (2017) dans le MOOC proposé par la fac de Liège ! Et vous ?

PS : bien évidemment, les photos nous appartiennent, merci de ne pas les utiliser.