La série d’albums écrits par Astrid Desbordes et illustrés par Pauline Martin ayant pour personnage Archibald a retenu mon attention. J’avais lu quelques titres épisodiquement, et puis j’ai pris le temps de relire toute la série et eu envie de vous faire part de mes impressions de lecture. Premier titre de la série : face à un enfant qui doute de la pérennité de l’amour de ses parents, Mon amour est une ode à l’amour maternel et à la liberté pour chacun de se construire tel qu’il le souhaite. Sont ensuite parus Ce que papa m’a dit, Ce que j’aime vraiment, Un amour de petite sœur, Mon ami et dernièrement Ma maison. Si je peux comprendre que l’on puisse être rétif aux illustrations, le texte est à la fois simple et profond, à la fois quotidien et philosophique, accessible dès le plus jeune âge et intéressant pour tous les âges. De chaque album transpercent des valeurs positives, dans la veine de l’éducation bienveillante, qui vont permettre à l’enfant de s’affirmer, de prendre confiance, de savoir qu’on l’aime inconditionnellement, de faire face aux épreuves, de les dépasser et d’en faire une force. Archibald n’est pas un enfant modèle, ni très sage, il peut se chamailler avec sa sœur, faire des caprices, et ne tient pas très longtemps en place. Mais il est capable aussi de s’interroger, de réfléchir et d’apprendre. Il est complexe dans ses sentiments, parfois contradictoire. Je suis presque jalouse de ne pas trouver de mots aussi simples mais aussi porteurs de sens. Des mots qui rassurent, qui fortifient, qui permettent de s’épanouir. A partager sans modération.
Deux exemples avec les fins de Mon amour et d’Un amour de petite sœur : « Je t’aime parce que tu es mon enfant, mais que tu ne seras jamais à moi » « Ce que je préfère avec ma petite sœur, c’est être son grand frère ».
Astrid DESBORDES, ill. Pauline MARTIN. Albin Michel
Ma maison, 2019.
Mon ami, 2018.
Au lit, 2017.
Ce que j’aime vraiment, 2017.
Un amour de petite sœur, 2016.
Ce que Papa m’a dit, 2016.
Mon amour, 2015.