« C’est tellement simple, l’amour » a écrit Jacques Prévert.
Rascal et Neil Desmet décrivent les péripéties d’une sorcière, Yap, qui n’ a qu’un seul rêve : « devenir mère, avoir un petit, avoir un enfant ».
Cette sorcière a bien des pouvoirs, des pouvoirs puissants mais elle n’arrive pas à avoir d’enfants près d’elle. Elle confie ce secret à celui qui partage sa vie, son chat Bûche de Bois . Suivant ses conseils, elle s’adresse donc à un orphelinat pour adopter un enfant.
La sorcière n’a aucune préférence, elle aimerait juste adopter un enfant, qu’importent son âge, son sexe, sa couleur de peau, son état de santé, elle adopterait le premier qui se présentera à elle.
Pourtant la directrice refuse d’emblée cette adoption. Pourquoi?
Yap est une sorcière, laide comme une sorcière, mal habillée comme une sorcière, seule comme une sorcière. Elle ne convient pas, elle n’a pas les qualités requises.
Je ne vous dévoile pas la fin de cette histoire…
Alors que tout semble simple, une mère et des enfants en mal d’amour qu’il suffirait de réunir, tout devient compliqué car Yap ne correspond pas au modèle idéal de famille.
L’injustice et la complexité de la société actuelle. Rascal, en plein dans l’actualité…
L’Ecole des loisirs, 2007. 12,70€